Réservez votre consultation gratuite avec un avocat spécialisé en matière de blessures liées à la chiropratique et les fautes professionnelles des chiropraticiens
Si vous ou un de vos proches avez subi une blessure telle qu’une paralysie, une lésion de la moelle épinière ou un accident vasculaire cérébral à la suite d’une erreur chiropratique, remplissez le formulaire ci-dessous ou contactez Annette Lefebvre Avocats au 514-288-1114 dès aujourd’hui pour une consultation gratuite.
Les risques des traitements chiropratiques : Protéger les droits des patients
Les chiropraticiens agréés sont des spécialistes formés au diagnostic, au traitement et à la prévention des troubles musculosquelettiques (TMS). Les chiropraticiens ne sont pas des médecins; ils se concentrent sur le traitement manuel, y compris les manipulations de la colonne vertébrale et des articulations, et les techniques des tissus mous.
La chiropratique est devenue un service de santé alternatif de plus en plus populaire, avec plus de 4,7 millions de Canadiens qui la consultent chaque année pour prévenir et gérer des troubles musculo-squelettiques (Association chiropratique canadienne).
Bien que l’Ordre des chiropraticiens du Québec promeuve la sécurité et l’efficacité des traitements chiropratiques pour soulager plusieurs affections telles que les maux de tête et les migraines, les douleurs cervicales et lombaires et la sciatique, des cas de complications plus graves ont été signalés, notamment des lésions de la moelle épinière, des dissections artérielles et des accidents vasculaires cérébraux (AVC).
La moelle épinière est une structure délicate et donc susceptible d’être blessée. Le risque de complications graves liées à un traitement chiropratique est important. La dissection artérielle est particulièrement préoccupante. Cela se produit lorsque les vaisseaux sanguins qui transportent le sang du cœur au cerveau sont déchirés lors d’une manipulation.
AVC et paralysie : Les dangers des manipulations chiropratiques du cou
Lors d’une manipulation ou d’un ajustement du cou, le chiropraticien utilise ses mains ou un petit instrument pour faire tourner ou étirer le cou, en appliquant une force soudaine sur une articulation vertébrale. Une sensation de claquement ou de craquement est souvent ressentie. Cette poussée à grande vitesse peut exercer une pression importante sur l’artère vertébrale, l’artère qui court le long de la nuque et qui alimente le cerveau et la colonne vertébrale en sang riche en oxygène. Si l’artère vertébrale se déchire, cela peut compromettre la circulation sanguine dans certaines zones du cerveau et entraîner un accident vasculaire cérébral, une paralysie, voire la mort.
Les effets néfastes d’une manipulation chiropratique du cou peuvent se manifester immédiatement ou des jours, voire des semaines plus tard. Les signes d’un accident vasculaire cérébral sont les suivants :
- Engourdissement ou faiblesse soudaine du visage, d’un bras ou d’une jambe, en particulier d’un côté du corps
- Confusion soudaine, difficultés à parler ou à comprendre la parole
- Troubles soudains de la vision d’un œil ou des deux yeux
- Troubles soudains, vertiges, perte d’équilibre ou de coordination
- Maux de tête sévères et soudains sans cause connue
Outre les blessures causées par des ajustements chiropratiques inappropriés, un chiropraticien peut agir contrairement aux normes de soins d’autres manières :
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Manquement à l’obligation d’examiner : Avant de procéder à un traitement chiropratique, le chiropraticien doit effectuer des examens de son patient, lesquels doivent comporter entre autres, les éléments suivants :
1) l’histoire appropriée du cas;
2) les examens cliniques et radiologiques requis par l’état du patient;
3) une recherche suffisante de toute pathologie et anomalie sous jacente par les moyens diagnostiques indiqués et conformes aux normes de la science chiropratique;
4) une indication non équivoque d’une thérapie chiropratique appropriée.
- Absence de consentement éclairé – Préalablement à l’examen ou au traitement qu’il lui propose, le chiropraticien doit obtenir du patient un consentement écrit, libre et éclairé, après l’avoir informé de la nature du problème à traiter, de la procédure du traitement ainsi que de ses bienfaits potentiels et de ses risques. Le chiropraticien doit en outre informer son patient qu’il peut en tout temps révoquer son consentement et que tout changement significatif au plan de traitement consenti requiert un consentement distinct.
- Défaut de diagnostic/référence – Le chiropraticien doit être en mesure de déterminer si vous pouvez bénéficier de soins chiropratiques ou si vous avez besoin d’être référé à un autre professionnel de la santé ou d’une attention médicale immédiate.
Les avantages de faire appel à un avocat expérimenté en matière de blessures dues à la chiropratique
Annette Lefebvre Avocats représente régulièrement des clients qui ont subi un accident vasculaire cérébral à la suite d’une manipulation chiropratique du cou. Nous comprenons l’impact profond de ces blessures sur votre vie et nous nous engageons à tenir les praticiens négligents responsables. Si vous ou un proche avez souffert d’une paralysie ou d’un autre préjudice grave à la suite d’une manipulation chiropratique du cou, nous sommes là pour vous aider à obtenir la justice et l’indemnisation que vous méritez. Appelez-nous dès aujourd’hui pour une consultation gratuite : 514-288-1114
Régions desservies
- Région métropolitaine de Montréal
- Laurentides
- Trois-Rivières
- Sherbrooke
- Ville de Québec
- Gatineau
- La Rive-Nord : Laval, Terrebonne, Blainville et toutes les régions environnantes
- La Rive-Sud : Longueuil, Brossard, Boucherville, Saint-Jean-sur-Richelieu et toutes les régions avoisinantes.
Notre équipe est équipée pour représenter des clients dans toute la province de Québec. Il n’est pas nécessaire de se rendre à notre bureau pour un rendez-vous et rappelez-vous que tous les cas de blessures traités par Annette Lefebvre Avocats sont sur une base “pas de gain/pas de paiement”, ce qui signifie que vous ne nous payez que si nous réussissons à obtenir une compensation en votre nom.
Il y a trois éléments très spécifiques qui doivent tous être présents afin de pouvoir gagner :
1.
La faute
La faute est un acte, ou une omission d’agir, qui sort du cadre de la « norme de pratique » du professionnel en question. La loi exige que votre médecin ou votre professionnel de la santé agisse comme un professionnel moyen, prudent et diligent agirait dans des circonstances similaires.
2.
Le préjudice
Un préjudice identifiable doit avoir été subi.
Si aucun préjudice n’en résulte, votre action en justice n’aboutira pas, même si un acte de négligence a été commis.
3.
Le lien de causalité
Une fois que la faute et le préjudice existent, la question devient : « La faute est-elle la cause directe de la blessure ? »
Avez-vous une cause ?
Si tous les éléments ci-dessus sont réunis, vous pouvez demander une compensation monétaire (également appelée “dommages-intérêts”) non seulement pour votre préjudice physique, mais aussi pour les pertes économiques qui en résultent, telles que la perte de revenus passés et futurs, le coût des frais médicaux et le coût des soins, ainsi que les dommages psychologiques, à savoir la douleur, la souffrance et les inconvénients subis.
Les dossiers médicaux et la consultation d’experts sont essentiels pour déterminer si vous avez droit à une indemnisation. Contactez-nous pour une consultation gratuite avec l’un de nos avocats si vous ou un de vos proches avez subi une lésion de la moelle épinière.
Foire aux questions
Vous trouverez ci-dessous les réponses aux questions les plus fréquemment posées concernant les droits des victimes et les litiges dans les cas de blessures à la suite de traitements chiropratiques.
Quelles sont les blessures les plus courantes associées aux traitements chiropratiques ?
Les blessures les plus courantes liées aux traitements chiropratiques sont les claquages musculaires, les entorses, les hernies discales, les lésions nerveuses, les fractures et les dissections artérielles qui peuvent entraîner des accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Comment une manipulation chiropratique du cou peut-elle entraîner un accident vasculaire cérébral ?
Un accident vasculaire cérébral peut se produire si une manipulation chiropratique du cou provoque une dissection artérielle, où la couche interne d’une artère du cou se déchire, entraînant la formation de caillots sanguins qui peuvent bloquer le flux sanguin vers le cerveau.
Que dois-je faire si je pense avoir été blessé par un chiropraticien ?
Si vous pensez avoir été blessé par un chiropraticien, consultez immédiatement un médecin pour soigner la blessure. Consignez ensuite vos symptômes, votre traitement et toute communication avec le chiropraticien. Contactez un avocat spécialisé dans les fautes médicales pour discuter de vos options juridiques.
Puis-je intenter une action en justice si j'ai été blessé par un chiropraticien ?
Oui, si vous avez été blessé(e) à la suite d’une négligence ou de soins inadéquats prodigués par un chiropraticien, vous pouvez être fondé(e) à intenter une action en justice pour faute médicale afin d’obtenir une indemnisation pour vos blessures.
De combien de temps est-ce que je dispose pour déposer une plainte pour faute professionnelle en chiropratique ?
Au Québec, le délai général pour déposer une plainte pour faute professionnelle en chiropratique est de trois ans à compter de la date du traitement ou de la date à laquelle vous avez pris connaissance de la blessure. C’est ce qu’on appelle le délai de prescription. Toutefois, il est important de noter que certaines exceptions ou circonstances spécifiques peuvent affecter ce délai. Par exemple, si la blessure n’était pas immédiatement apparente, le délai peut commencer à courir à partir de la découverte de la blessure plutôt qu’à partir de la date à laquelle la faute professionnelle a été commise.
Étant donné la complexité de ces affaires, il est conseillé de consulter un avocat spécialisé dans les fautes médicales dès que possible afin de s’assurer que votre demande est déposée dans les délais impartis.
Quel type d'indemnisation puis-je recevoir si j'obtiens gain de cause dans une affaire de faute professionnelle en chiropratique ?
Si vous obtenez gain de cause dans une affaire de faute professionnelle en chiropratique, vous pouvez prétendre à une indemnisation pour les frais médicaux, la perte de salaire, la douleur et la souffrance et d’autres dommages liés à la blessure.
Quelles sont les preuves nécessaires pour prouver une faute professionnelle en chiropratique ?
Pour prouver une faute professionnelle, vous devrez prouver que le chiropraticien n’a pas respecté les normes de soins et que ce manquement a directement causé votre blessure. Cela implique souvent des dossiers médicaux, des témoignages d’experts et une documentation détaillée de votre blessure et de son impact sur votre vie.
Un chiropraticien peut-il être tenu pour responsable de l'aggravation d'une pathologie existante ?
Oui, si les actes d’un chiropraticien aggravent une pathologie existante par négligence ou par une technique inappropriée, il peut être tenu responsable du préjudice qui en résulte.
Toutes les blessures liées à la chiropratique peuvent-elles donner lieu à un cas de faute professionnelle ?
Toutes les blessures ne justifient pas une action pour faute professionnelle. Pour que la plainte soit valable, la blessure doit avoir été causée par la négligence du chiropraticien ou par le fait qu’il n’a pas fourni un niveau de soins approprié.
Comment un avocat peut-il m'aider dans le cadre d'une plainte pour faute professionnelle en chiropratique ?
Un avocat spécialisé dans les fautes médicales peut vous aider à naviguer dans la procédure judiciaire, à rassembler les preuves nécessaires, à consulter des experts médicaux et à plaider en votre faveur pour obtenir l’indemnisation que vous méritez pour vos blessures.